Site mis à jour le : 18/01/2006

Indochine, à l'origine

En 1981, d'abord à 3 puis à 4 avec le renfort de Stéphane est créé "Indochine". Leur premier concert au Rose Bonbon le 29 septembre 1981 symbolise la naissance officiel du groupe.

Dominique Nicolas

Dominque Nicolas

Guitariste et compositeur de tous les tubes d'Indo jusqu'à "J'ai demandé à la lune" qui a été écrit et composé par Michaël Furnon de Mickey 3D, il a quitté le groupe en 1995, las et usé. Son dernier disque pour Indochine: " Un jour dans notre vie ".

Nicola Sirkis a déclaré en Juin 2002 que plus personne ne connaissait Dominique aujourd'hui!!! N'importe quoi, je tiens à lui rendre homage, et contrairement à la déclaration de Nicola, nous ne l'avons pas oublié. Ainsi, on attend impatiement son album, qui est annoncé mais toujours repoussé à ce jour.

Pour les news le concernant, son site internet, qui est malheureusement en construction pour l'instant : http://dominique-nicolas.com/

 

Dimitri Bodianski

Né le 3 avril 1964.

Dimitri a financé la création du groupe en 1981, alors qu'il n'était pas majeur, d'acheter le matériel pour le groupe. Il passe son bac pendant l'aventurier.

Il quitte le groupe en 1989 après le "Tour 88"et l'album 7000 danses.

En 1994, il a fondé une société de postproduction de jeu vidéo.

Voici l'article qui lui était consacré dans "Libération" en juillet 1999 :

Les donneurs de voix

Une petite entreprise parisienne se taille la part du lion dans le secteur émergent de la postproduction de jeux vidéo.

Nick Varlet, Doug Rand et Dimitri Bodianski

Des accents qui s'entrechoquent. Dimitri Bodianski, le Français, patron de l'endroit, ancien saxo du groupe Indochine, Doug Rand, l'Américain au timbre de voix à géométrie variable, acteur, chanteur, et Nick Varlet, l'Anglais de Manchester, violoncelliste classique. Tous trois sont évidemment des gamers de la plus belle espèce. Tous trois participent également au développement de Knockin' Boots Production, une société de cinq ans d'âge, qui se taille progressivement une part du gâteau émergent de la postproduction de jeux vidéo. Ici, dans leurs locaux du XIVe arrondissement parisien, on s'occupe de l'habillage sonore. Des voix, des bruits, des musiques, des chansons. Tout un pan d'une industrie qui progressivement se spécialise et se professionnalise.

Adaptation. Là, entre un fichier son et un café, on évoque ainsi des termes encore méconnus comme «localisation», ce travail d'adaptation, de traduction, de révision des jeux en phase de finition. Souvent, il s'agit de produits venant de l'étranger qu'il faut adapter au marché. «Quand un éditeur japonais fait appel à nous pour une version française et propose comme première traduction : "Il sue des litres d'adrénaline", il faut lui faire comprendre qu'en français suer de l'adrénaline n'a pas beaucoup de sens», explique Dimitri.

Il faut donc aussi doubler. Comme pour Outcast, le dernier opus d'Infogrames, l'éditeur lyonnais de logiciel de jeux. Une énorme production, avec beaucoup de dialogues. «Il y avait 9 000 fichiers sonores à enregistrer», ont calculé Dimitri et ses amis. Et donc des voix à trouver. Comme d'habitude, ils ont procédé par casting. La voix source, comme on dit pour parler de la langue originale, est aujourd'hui presque systématiquement en anglais, même si les éditeurs sont français. «Pour les 300 voix différentes du jeu, nous avons fait appel à une vingtaine de comédiens anglophones sur les quarante que l'on a dans nos agendas, parce que certains sont capables de faire plusieurs voix, ou parce que certains fichiers sont très courts, comme lorsqu'il s'agit de faire parler un alien», comptabilise Nick. A les croire, Paris serait, question jeux, mieux armé pour fournir des voix s'exprimant en anglais que New York. «Récemment, nous y sommes allés pour des auditions, on a vu 75 personnes par jour. Là-bas, il y a beaucoup de choix, mais pas forcément plus de qualité», explique Dimitri. Comme si l'acteur américain se posait trop de questions par rapport aux dialogues d'un jeu. «On leur demandait : "Dites fuck you", ils nous répondaient : "On veut bien dire fuck you, mais que s'est-il passé avant la scène, que va-t-il se passer après ?"»

Bande-son. Par-delà la localisation, les doublages et les appels aux comédiens spécialisés, une autre occupation satisfait pareillement les trois gaillards. Qui arrivent à retrouver leurs accents de musiciens. Ainsi, pour une nouvelle collection de jeux pour enfants, viennent-ils d'inventer une quinzaine de chansons. Plutôt pas mal. De la complainte du gâteau d'anniversaire au dialogue entre une souris et un orage menaçant. Ambiance américaine, chœurs et organes façon sirop. Pour que la musique colle au produit. Pour la satisfaction de l'éditeur.

 

Par Rémy Fière(libération) juillet 1999

 

Le site internet de sa société est ici : www.kbp.fr Allez jetez un oeil dans Lakmi & Boomy, un webserie en flash imaginée par Dimitri.

 

Stéphane Sirchis - Stéfane Sirkis

Frère de Nicolas Sirchis. Après le départ de Dominique, il composa quelques chansons. Il est décédé lors de l'enregistrement de l'album Dancetaria le 27 février 1999

Site spécial Stéfane Sirkis ici .

 

Nicolas Sirchis

allias Nicola Sirkis, Frère de Stéphane. Chanteur et parolier. Il se retrouve aujourd'hui seul à la tête du nom "Indochine". S'appuyant sur les tubes écrit par Dominique, il continue les concerts et suscitant la collaboration de nouvelles personnes Il enregistre de nouveaux disques sans jamais intégrer réellement les nouveaux venus au groupe : Jean Pierre Pilot, Mathieu Rabatte, Alexandre Azaria... En 2005, la composition du groupe qui tourne autour de lui semble s'être stabilisée : Boris Jardel, M. Shoes, Marc Eliard, et Oli de Sat.

Une Indochine Affaire - Version 5.0 (2000-2005)